Le bon côté de la lèpre – Rav Breisacher
Cours Video - Paracha Metsora, par le Rav Haim Rozenberg Zal
Ces dernières générations, beaucoup éprouvent le besoin d’établir un pont entre les progrès du savoir et les préceptes de la Torah. Pour eux, donner aux mitsvot une signification concordant avec les normes de la société moderne, attribuer aux commandements de la Torah une connotation « éthique » ou « sanitaire » relèvent d’un nécessité essentielle leur permettant de rester fidèle à ses lois.
La haftara attachée à la parachath Metsora' (II Rois 7, 3 et suivants) raconte un épisode survenu à l'époque du prophète Elisée, tandis que le Royaume du Nord était engagé dans une guerre contre la Syrie, dont les troupes assiégeaient Samarie.
Hachem parla à Moché au mont Sinaï en disant. (25, 1)Rav Chelomo Bloch, qui fut un proche disciple du ‘Hafets ‘Hayim, a rapporté l’explication suivante au nom de son Maître.
Notre paracha interdit de prêter de l’argent et d’en tirer le moindre profit : « N'accepte de sa part ni intérêt ni usure, mais crains ton D.ieu, et que ton frère vive avec toi ! » (Vayikra, 25, 36)
Survivre à la pauvreté tout en restant fidèle à la Torah et aux mitsvot n’est assurément pas chose aisée. La sensation de manque, l’oppression et l’anxiété des besoins quotidiens contribuent à déstabiliser l’homme dans sa quête spirituelle. Il existe cependant une épreuve autrement plus difficile que celle de la pauvreté : l’épreuve de la richesse…
« N’accepte de sa part ni intérêt ni profit, et crains ton D.ieu », (Vayikra, 26, 36) : c’est en ces termes que la Torah, dans la paracha de Béhar, énonce l’interdiction de pratiquer l’usure. Toutefois, la conclusion de ce verset - « Et que ton frère vive avec toi » - amena nos Sages à statuer sur des circonstances nettement plus tragiques…
Les sept premiers versets de la paracha décrivent les principes de l'année chabbatique ( chemita ). La mise en jachère de la terre a été instituée pour que nous prenions conscience de ce que c'est Hachem qui l'a créée et qui l'a donnée à l'homme, et qu'elle n'appartient pas à ceux qui en prennent possession.