Haftarath Parachath Ki Tavo – Eclaire !
Le premier verset de cette haftara ( Qoumi ori ki va orèkh … – Isaïe 60, 1) se traduit tout naturellement par : « Lève-toi, éclaire, car ta lumière est venue, et la gloire de Hachem rayonne sur toi. »
Le premier verset de cette haftara ( Qoumi ori ki va orèkh … – Isaïe 60, 1) se traduit tout naturellement par : « Lève-toi, éclaire, car ta lumière est venue, et la gloire de Hachem rayonne sur toi. »
Il est écrit, parmi les bénédictions de la parachath Ki tavo, que « tu seras béni dans la ville, et béni dans le champ » ( Devarim 28, 3), et plus loin que seront bénis « le fruit de ton ventre, le fruit de ton sol, le fruit de tes animaux, la portée de tes bœufs, les fécondités de ton menu bétail, ta corbeille et ta huche »
Lorsqu’un Juif, à l’époque du Temple, offrait à Hachem les prémices de sa récolte, il prononçait une déclaration dans laquelle il Lui exprimait sa reconnaissance : « Tu diras à haute voix devant Hachem, ton Dieu : Un Araméen voulait détruire mon ancêtre, il est descendu en Egypte, il y a résidé avec peu de gens […] Hachem nous a fait sortir d’Egypte avec une main forte et avec un bras étendu […] et Il nous a fait venir vers cet endroit-ci… » (Devarim 26, 5 à 9).
La Torah annonce dans notre paracha : « Et maintenant, ô Israël ! Ce que l’Eternel ton D.ieu te demande uniquement, c’est de révérer l’Eternel ton D.ieu, de Le suivre dans toutes Ses voies… » (Dévarim 10, 12).
La Tora, fait remarquer Rav Chelomo Ganzfried dans son Apiryone, emploie une expression inattendue lorsqu’elle présente les lois sur les bikourim – l’offrande des prémices. Contrairement aux autres mitswoth liées à la terre d’Israël, où elle énonce : « … quand Hachem te fera venir dans le pays » (voir par exemple Devarim 11, 29), elle ne cite pas ici Son Nom.
Cours vidéo du Rav Haim Rozenberg Za"l sur la Paracha de cette semaine, Ki Tavo
La paracha des Bikourim est toujours lue à l’approche de Roch haChana. L’occasion donc d’approfondir quelque peu l’idée même de « commencement»…
Nos sages, en particulier le Rambam, nous ont fait un devoir de lire la paracha Ki Tavo avant Roch Hachana afin que s’accomplisse le souhait exprimé au premier soir de cette fête : « Que l’année s’achève avec ses malédictions et que la nouvelle commence avec ses bénédictions ! ». Que signifie cet enchaînement ?
La parachath Ki thavo emploie, pour désigner une calamité, la même expression que celle que nous utilisons, dans nos prières de Yom kippour, pour caractériser une manière de pécher. Laquelle ?
Cours vidéo par le rav Dov Roth-Lumbroso, sur la Pracha de cette semaine, Ki Tavo. Est présenté la Mitsva des Bicourim, celle d'amener le prémices de la récolte en offrande au Beth Hamikdach.