Yom Haatsmaout – Déclaration de l’Indépendance d’Israel, un document historique
Un document historique a écouter : la déclaration de l'indépendance de l'Etat d'Israel par David Ben Gourion.
Un document historique a écouter : la déclaration de l'indépendance de l'Etat d'Israel par David Ben Gourion.
Dans les communautés juives de diaspora, cette célébration est faite de façon très diverse, certains allant même jusqu'à ne rien célébrer du tout… Transformer ce constat en polémique me paraîtrait être dommageable, et les traiter d’« antisionistes » ou de « non-sionistes » serait un bien « mauvais procès. »
Israël va marquer dimanche soir le Yom Hazikaron pour honorer la mémoire des soldats israéliens tombés au combat et des civils assassinés dans des attentats. La sirène retentira dans tout le pays, à 20 heures, invitant toute la population à se recueillir.
Le deuxième jour de Pessa‘h – 16 nissan – nous entamons le décompte des quarante-neuf jours du ‘omèr, aboutissant à Chavou‘oth. Cette supputation nous a été enjointe par Hachem (Wayiqra 23, 15) : « Vous compterez pour vous – du lendemain de la fête, du jour où vous aurez apporté le ‘omèr du balancement – sept semaines ; elles seront complètes. »
Le deuxième soir de Pessa‘h, nous commençons de compter « le ‘omèr », jusqu’à la fête de Chavou‘oth, conformément à l’injonction divine (Wayiqra 23, 15) : « Vous compterez pour vous – du lendemain de la fête, du jour où vous aurez apporté le ‘omèr du balancement – sept semaines ; elles seront complètes. »
Le temps qui sépare Pessa'h de Chavouot est communément appelé « période de l’Omer ». Or, à une certaine époque, elle revêtait une connotation de deuil du fait que les élèves du célèbre maître Rabbi Akiva étaient victimes d’une terrible épidémie ayant décimé 24 000 d’entre eux : pendant 32 jours sans interruption, des centaines d’enfants étaient donc enterrés à la tombée de la nuit.
La période qui sépare la fête de Pessa’h de celle de Chavouot - appelée période du compte de l’Omer - constitue d’abord un long moment de 32 jours de deuil correspondant aux décès en série des 24 000 élèves du célèbre Rabbi Akiva. Mais c’est surtout le tremplin pour transformer la Sortie d’Égypte, commémorée à Pessa’h, en apprentissage des qualités et des midot nous préparant à faire nôtre la véritable liberté en recevant à Chavouot la Torah donnée au mont Sinaï après le 49e jour de ce compte.
La période comprise entre Pessa‘h et Chavou‘oth , appelée ‘Omèr , est marquée, on le sait, par des pratiques proches de celles du deuil. C'est ainsi, en particulier, que l'on ne fréquente pas les salons de coiffure et que l'on ne célèbre pas de mariages ( Choul‘han ‘aroukh , Ora‘h ‘hayim 493).
C’est dans la paracha d’Emor que la Torah énonce la mitsva du décompte de l’omer. Ce commandement, qui consiste en substance à relier la fête de Pessa’h à celle de Chavouot par une supputation quotidienne, s’avéra être dès l’époque du Temple au coeur d’une discussion farouche opposant les Sages de la Michna à la secte des Saducéens.
Comme nous l’avons expliqué la semaine dernière, la période du décompte de l’Omer qui nous conduit jusqu’à Chavouot - le jour du don de la Torah - se différencie de la fête de Pessa’h en cela que, lors de la Sortie d’Egypte, le peuple hébreu ne fut pas sauvé du joug égyptien en vertu des ses propres mérites, mais pour ainsi dire, par la grâce du Ciel : c’est-à-dire par la seule intervention miraculeuse de D.ieu dans l’Histoire.