Parachat Behar
Hachem parla à Moché au mont Sinaï en disant. (25, 1)Rav Chelomo Bloch, qui fut un proche disciple du ‘Hafets ‘Hayim, a rapporté l’explication suivante au nom de son Maître.
Hachem parla à Moché au mont Sinaï en disant. (25, 1)Rav Chelomo Bloch, qui fut un proche disciple du ‘Hafets ‘Hayim, a rapporté l’explication suivante au nom de son Maître.
Notre paracha interdit de prêter de l’argent et d’en tirer le moindre profit : « N'accepte de sa part ni intérêt ni usure, mais crains ton D.ieu, et que ton frère vive avec toi ! » (Vayikra, 25, 36)
Survivre à la pauvreté tout en restant fidèle à la Torah et aux mitsvot n’est assurément pas chose aisée. La sensation de manque, l’oppression et l’anxiété des besoins quotidiens contribuent à déstabiliser l’homme dans sa quête spirituelle. Il existe cependant une épreuve autrement plus difficile que celle de la pauvreté : l’épreuve de la richesse…
« N’accepte de sa part ni intérêt ni profit, et crains ton D.ieu », (Vayikra, 26, 36) : c’est en ces termes que la Torah, dans la paracha de Béhar, énonce l’interdiction de pratiquer l’usure. Toutefois, la conclusion de ce verset - « Et que ton frère vive avec toi » - amena nos Sages à statuer sur des circonstances nettement plus tragiques…
Les sept premiers versets de la paracha décrivent les principes de l'année chabbatique ( chemita ). La mise en jachère de la terre a été instituée pour que nous prenions conscience de ce que c'est Hachem qui l'a créée et qui l'a donnée à l'homme, et qu'elle n'appartient pas à ceux qui en prennent possession.
"Vous serez saints!" (19, 2) Pour le Ramban, nous ne pouvons respecter dûment cette injonction en nous préservant simplement des relations illicites énumérées dans la section précédente, contrairement à ce que semble indiquer Rachi. Il faut, pour se «sanctifier» véritablement, s’imposer consciemment et volontairement des limites, et adopter un style de vie décrit par les Sages du Talmud comme la perichouth, littéralement: «séparation».
La parachath Emor commence par le verset : « Hachem dit à Moïse : Parle aux kohanim , fils d'Aaron, et tu leur diras : Pour une âme [c'est-à-dire pour un mort], il ne se rendra pas impur dans ses peuples » ( Wayiqra 21, 1). Pourquoi cet ordre de Hachem s'adresse-t-il aux « kohanim , fils d'Aaron », et non à Aaron lui-même ?
La première partie de cette paracha traite successivement (Wayiqra 6, 2 ; 6, 7 et 6, 18) de « la loi de l’holocauste » (תורת העלה), de « la loi de l’oblation » (תורת המנחה) et de « la loi de l’expiatoire » (תורת החטאת).
Cours de Paracha donné en 5767 - Par Rav Rozenberg Zal
Au fil des lois sur les sacrifices, la Torah souligne à plusieurs reprises le devoir de chacun de ne pas priver autrui de ses biens, de quelque manière que ce soit. Plus loin dans notre paracha, nous pouvons également lire : « Il ôtera le jabot avec les plumes », (1, 16), verset que Rachi commente en ces termes :