La lèpre et la mauvaise langue
Le lien qui unit la lèpre (Tsaraat) et la parole est clairement explicité sous la plume de nos Sages (Traité talmudique Erkhin, page 15/a). C’est ce que nous allons essayer de mettre en lumière…
Le lien qui unit la lèpre (Tsaraat) et la parole est clairement explicité sous la plume de nos Sages (Traité talmudique Erkhin, page 15/a). C’est ce que nous allons essayer de mettre en lumière…
La Tora énonce dans la parachath Chemini les deux attributs qui définissent la cacherouth d'un poisson : des nageoires et des écailles. Il n'existe pas de poisson, énoncent nos Sages, qui ait des écailles sans avoir de nageoires. Et pourquoi, se demandent-ils, la Tora spécifie-t-elle cette exigence de nageoires, apparemment inutile ?
Les bénédictions et les malédictions de la paracha Bé’houkotaï, qui clôturent le livre de Vayikra, peuvent sembler être une légitime rétribution de notre acceptation – ou de notre rejet - du Joug divin. Il s’avère en fait qu’elles n’en sont qu’un pâle reflet…
Dans la paracha Emor, figure toute la liste des fêtes du calendrier hébraïque. Le rav Zilberstein remarque à ce propos dans son livre « Alénou lechabéa’h » que la Torah répète à trois reprises l’obligation de venir au Bet Hamikdach - au moment de Pessa’h, de Chavouot et de Souccot -, et ce successivement dans les parachiyot Michpatim, Ki Tissa et Reé
Conférence du Rav Dov Roth-Lumbroso dans le cadre du Live Zoom des matinales du dimanche de Derech Laolim
Nos Sages expliquent dans le Talmud que ce sacrifice doit être présenté par toutes les personnes qui ont traversé une mer déchaînée ou bien un désert inhabité, ainsi que ceux qui étaient gravement malades ou emprisonnés.
Parachath Tsaw Le chalchéleth dans la Tora
Le signe de cantillation appelé chalchéleth (« chaîne ») figure à quatre reprises dans la Tora (Premiers mots de Berèchith 19, 16 ; Berèchith 24, 12 ; Berèchith 39, 8 ; Wayiqra 8, 23) en relation avec Lot, Eliézèr, Joseph et Moïse.
Celui qui apparaît dans la parachath Tsaw est le dernier de la série : « [Moïse] égorgea ( wayich?hat ), Moïse prit de son sang, il le mit sur le lobe de l'oreille droite d'Aaron, et sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. »
Parachath Be?houqothaï ? La paix maintenant !
Nous lisons au début de la parachath Be?houqothaï que si nous restons fidèles aux lois de Hachem , nous serons gratifiés de multiples bontés, et notamment que Hachem « donnera la paix dans le pays » ( Wayiqra 26, 6).
Que sera cette paix ?
Dans quel but, le peuple d’Israël se rassemblait-il ainsi trois fois par an au Bet Hamikdach ? Sa vie quotidienne, déjà si riche en spiritualité, ne suffisait-elle donc pas ?
Cet ordre est cependant introduit par une évocation qui ne semble pas avoir sa place ici : « D.ieu parla à Moché, après la mort des deux fils d’Aharon qui, s’étant avancés devant l’Éternel, avaient péri » (Vayikra, 16, 1). Or à quoi bon rappeler à cet endroit cet épisode douloureux, pourtant décrit avec davantage de précisions dans la paracha Chemini (Vayikra, chapitre 10)… ?