La Kedoucha à la portée de tous
"Vous serez saints!" (19, 2) Pour le Ramban, nous ne pouvons respecter dûment cette injonction en nous préservant simplement des relations illicites énumérées dans la section précédente, contrairement à ce que semble indiquer Rachi. Il faut, pour se «sanctifier» véritablement, s’imposer consciemment et volontairement des limites, et adopter un style de vie décrit par les Sages du Talmud comme la perichouth, littéralement: «séparation».
Rav Daniel Abdelhak – Parachat Emor et la Sefirat Haomer
Pour la sensibilité de Aharon…
La parachath Emor commence par le verset : « Hachem dit à Moïse : Parle aux kohanim , fils d'Aaron, et tu leur diras : Pour une âme [c'est-à-dire pour un mort], il ne se rendra pas impur dans ses peuples » ( Wayiqra 21, 1). Pourquoi cet ordre de Hachem s'adresse-t-il aux « kohanim , fils d'Aaron », et non à Aaron lui-même ?
Le devoir de sainteté
Pendant cette période où l’on compte quotidiennement l’Omer, nous lisons dans la Torah la section de Kédochim, dont nos Sages ont pu dire que « la majorité des principes de la Torah s’y trouvent », (Torat Cohanim). Or, celle-ci débute par l’injonction : « Soyez saints, car Je suis saint, Moi l’Éternel ! ».
La parabole de Kedochim
La paracha de Kedochim nous enseigne : "Révérez, chacun, votre mère et votre père, et observez Mes Chabbats, Je suis l'Éternel votre Dieu !" (Vayikra, 19, 3). Et Rachi d’ajouter : "Ce texte rapproche l’observance du Chabbat et de la crainte du père afin de t’enseigner qu’en dépit de l’injonction qui t’est faite ici de le craindre, si ton propre père te demande de profaner le Chabbat, ne l’écoute pas (Yévamot 5/b) ! Et de même pour toutes les autres mitsvot ! ».
Paracha TSAV – CHABBAT HAGADOL
La première partie de cette paracha traite successivement (Wayiqra 6, 2 ; 6, 7 et 6, 18) de « la loi de l’holocauste » (תורת העלה), de « la loi de l’oblation » (תורת המנחה) et de « la loi de l’expiatoire » (תורת החטאת).
Paracha Tsav : Rav Rozenberg Zal
Cours de Paracha donné en 5767 - Par Rav Rozenberg Zal
Les mains sans taches, le cœur pur…
Au fil des lois sur les sacrifices, la Torah souligne à plusieurs reprises le devoir de chacun de ne pas priver autrui de ses biens, de quelque manière que ce soit. Plus loin dans notre paracha, nous pouvons également lire : « Il ôtera le jabot avec les plumes », (1, 16), verset que Rachi commente en ces termes :
L’appel de la vie
Le verset par lequel débute notre paracha se traduit textuellement ainsi : « Il appela Moché et l’Eternel lui parla de la Tente d’assignation en ces termes » (Vaykra 1,1). Qui appela donc Moché ? Personne ne le dit…