Alors que #kosher vient de dépasser le million de posts sur Instagram, la compagnie « Norwegian Cruise Line » a décidé de proposer à ses passagers une option cachère n’entraînant pas de frais supplémentaires.

Signe de la vitalité de l’industrie cachère (aux Etats-Unis), le hashtag #kosher a dépassé, mi juin, le million de posts sur Instagram. Ceci est d’autant plus important qu’on avait, un temps, reproché à l’industrie cachère de ne pas être assez présente sur les réseaux sociaux. Mais, selon les observateurs, ces deux dernières années, ladite industrie a fait des efforts particuliers pour toucher le public, efforts qui semblent bien avoir porté leurs fruits.

Autre indice de la popularité grandissante de la nourriture cachère: la « Norwegian Cruise Line », propose, désormais, à tous les passagers de ses croisières, un menu cacher, sous la surveillance de l’Orthodox Union (O.U.) sans que ceux-ci n’aient à débourser un centime supplémentaire. Leur seront proposés divers repas complets présentés dans un emballage scellé.

En outre, si un groupe composé de plus de soixante personnes désireuses de manger cacher se trouve à bord, ces dernières pourront recevoir des mets élaborés sur place dans une cuisine séparée. Une seule condition pour bénéficier du tout: prévenir la compagnie un mois à l’avance. A noter, aussi, que des dispositions spéciales seront prises pour les repas de chabbat ou de fête; que les bateaux seront décorés pour des fêtes telles que Hanouka; et qu’une salle sera mise à disposition de ceux qui désirent prier ou y allumer des bougies.

Une cuisine séparée

Enfin, la peur de perdre une partie du marché cacher constitue, elle aussi, une preuve de l’importance de ce dernier. C’est ainsi que, lors du salon « Hi&Fi Asia China », dédié à l’industrie alimentaire qui s’est tenu récemment à Shanghai, les organisateurs ont invité le Rav Sholem Fishbane, le directeur exécutif de « l’Association of Kashrus Organisations » (AKO) pour parler de « l’impact de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis sur les exportations chinoises sur les marchés européen, israélien et nord-américain ». Ce choix s’explique par le fait que la moitié des exportations chinoises vers les Etats Unis dans ce secteur (soit 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires) est constituée de produits certifiés cachers. Et que les Chinois craignent qu’en cas de renchérissement de ces denrées, les industriels se tournent vers d’autres pays asiatiques tels que le Vietnam, le Cambodge ou la Corée du Sud.

Source: Actualité Juive