A l'occasion du 37ème anniversaire de la libération des 244 passagers du détournement du vol Air France 139 par des terroristes, un ex-otage nous raconte les miracles qui eurent lieu pendant l’assaut des Forces Israéliennes alors qu’il se trouvait avec sa femme, dans le hall de l’aéroport d'Entebbe en Ouganda.

L'Opération Entebbe s'est déroulée dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976, à l'aéroport international d'Entebbe en Ouganda. Tout commence le 27 juin 1976, lorsque le vol Air France 139, un Airbus A300, venant de Tel-Aviv en Israël et transportant 244 passagers et douze membres d'équipage2, décolle d'Athènes en Grèce, pour rejoindre Paris en France. Peu après le décollage le vol est détourné par un groupe de quatre terroristes composé de deux membres du Front populaire de Libération de la Palestine et de deux Allemands (Wilfried Böse et Brigitte Kuhlmann) membres de la Fraction armée rouge, aussi connue sous le nom de Bande à Baader. Prenant le commandement de l'avion , ils le détournèrent vers Benghazi en Libye, puis redécolla et arriva à 3h15 à l'aéroport international d'Entebbe en Ouganda.

Les passagers étaient retenus en otages dans le hall de transit du vieux terminal de l'aéroport international d'Entebbe. Dans un premier temps, les preneurs d'otages relâchèrent un grand nombre d’otages et ne gardèrent que ceux de religions Juives, les menaçant de mort au cas où Israël n'accéderait pas à leur requêtes (libérer des terroristes Palestiniens).
Le gouvernement d'Israël laissa croire aux preneurs d'otages que pour la première fois de son histoire, Israël acceptait de négocier. En fait, le gouvernement décida plutôt d'entreprendre une action militaire de secours pour libérer les otages restants. Après plusieurs jours passés à réunir des renseignements et à planifier l'opération, trois avions de transport Hercules C-130 de l'armée de l'air israélienne décollèrent secrètement d'Israël et atterrirent à l'aéroport d'Entebbe sans être repérés par le contrôle aérien ougandais.

Le raid dura environ une trentaine de minutes quarante-cinq Ougandais et six preneurs d'otages furent tués. Durant l’intervention, les avions de combat ougandais entreposés sur la piste furent également détruits . Sur 103 otages juifs, trois moururent ainsi que le commandant de l'opération, Jonathan Netanyahou, le frère de l’actuel ministre israélien.