Le président de l’Etat d’Israël Ruby Rivlin, en visite aux Etats-Unis avec son épouse, a été reçu mercredi soir à la Maison Blanche par le président américain Barack Obama.

Cette rencontre entre les deux hommes a été largement commentée mais comme on le sait, le poste de Rivlin est surtout protocolaire et ce n’est pas lui mais Binyamin Netanyahou qui décide de la politique du gouvernement israélien.

Les échanges n’ont donc créé aucune surprise. Obama a rappelé une nouvelle fois à son interlocuteur que les USA "restaient liés à leur engagement d’assurer la sécurité d’Israël" en ajoutant qu’il s’agissait "d’un des principes fondamentaux de l’Amérique".

Après l’entretien, Obama a confié aux médias qu’il avait évoqué avec son hôte "les enjeux de l’instabilité au Proche-Orient" et les domaines dans lesquels l’administration américaine était en mesure d’apporter son aide à Israël face aux Palestiniens.

Il a encore précisé : "Nous condamnons la violence et les incitations à la haine mais nous espérons qu’un dialogue sera instauré pour promouvoir la paix. A présent, la paix semble loin mais il faut tout de même l’envisager".

Rivlin, qui a publié la veille un article dans le Washington Post pour exposer son point de vue d’une façon assez surprenante, a repris la rengaine habituelle en assurant "qu’Israël n’avait pas de meilleur allié que les Etats-Unis". Il a ensuite remercié Obama pour "son combat contre l’extrémisme" et a conclu ses propos en affirmant : "Nous ne sommes pas en guerre avec l’Islam".

A l’issue de leur rencontre, Rivlin et Obama ont assisté à l’allumage des bougies de Hanouka à la Maison Blanche. Obama a fait l’éloge de Rivlin. Ce dernier, quant à lui, a déclaré : "Je célèbre Hanouka pour la 76e fois mais je n’oublierai jamais cette cérémonie".