L’hôpital Bikour Holim, qui a connu ces dernières années de graves difficultés financières, intègrera finalement le centre hospitalier Shaaré Tsédek.


Bikour Holim a été fondé en 1826 dans la Vieille Ville de Jérusalem. Au départ, il ne contenait que quelques chambres et ce n’est qu’en 1925 qu’il s’est agrandi sérieusement en s’installant dans ses nouveaux locaux, situés dans le bâtiment qui existe toujours, rue Strauss, en plein centre de Jérusalem.
 

En 2007, l’hôpital a été sauvé de la faillite par le millionnaire juif d’origine russe Arkady Gaydamak Mais ce dernier a cessé de le financer en 2010 et est retourné en Russie.

A présent, une nouvelle solution a été trouvée : il intégrera l’hôpital Shaaré Tsedek, qui se trouve près du quartier de Bayit VeGan. Ces changements vont entrainer de nombreux licenciements douloureux : en effet, il est question de remercier 560 employés et seuls 360 d’entre eux seront réembauchés à Shaaré Tsedek.

Le docteur Leonid Idelman, président du syndicat des Médecins, a déploré la fermeture de Bikour Holim. Toutefois, il espère que cette solution permettra de résoudre de nombreux problèmes touchant tant le personnel médical que les patients. 

Bikour Holim, situé près des quartiers religieux de la capitale, accueille une importante clientèle orthodoxe. Connu pour ses départements d’obstétrique et de cardiologie, il a ouvert récemment une nouvelle unité de soins néonatale ultramoderne et une autre de pédiatrie.

Près de 60 000 malades viennent se faire soigner chaque année à Bikour Holim. Au total, le personnel compte 700 personnes, comprenant les médecins, les infirmières, les administrateurs et les responsables de l’entretien.