Pour la première fois depuis 1979, le Conseil de Sécurité de l’Onu a voté une résolution résolument anti-israélienne. Elle a été adoptée en raison de l’abstention des Etats-Unis, qui ont lâché leur allié traditionnel en n’opposant pas leur veto.

Les 14 autres membres ont approuvé le texte qui réclame ‘l’arrêt de la colonisation israélienne’ en précisant sans hésitation qu’elle est pratiquée ‘en territoire palestinien occupé’ et en y incluant une partie de la capitale éternelle d’Israël, appelée ‘Jérusalem Est’.

Certains qualifient ce tournant d’historique. Mais ceux qui soutiennent Israël considèrent à juste titre que ce vote est honteux et parlent d’une ‘petite revanche’ du président Obama. Jusqu’à présent, l’administration Obama avait respecté la politique traditionnelle des Etats-Unis et opposé son veto à toute proposition anti-israélienne.

Mais comme le craignait Binyamin Netanyahou et son gouvernement, le président américain sortant Barack Obama, qui va quitter la Maison Blanche dans moins d’un mois, préparait un dernier exercice malveillant contre Israël.

Donald Trump, qui doit bientôt remplacer Obama, a adressé immédiatement un message à l’Onu pour indiquer clairement qu’à partir du 20 janvier 2017, date de son investiture officielle, ‘les choses changeraient’.

En Israël, on n’est pas surpris par l’attitude de l’Onu à laquelle on s’attendait. Netanyahou a déjà affirmé ‘qu’il ne se conformerait pas au vote’.