Au cours de l’entretien entre le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump cette semaine à la Maison Blanche, Netanyahou aurait évoqué le cas de l’agent israélien d’origine américaine Jonathan Pollard. Ce n’est pas la première démarche du Premier ministre qui tente, à chaque occasion qui se présente, de soulever la question.

Pollard, rappelons-le, a été accusé en 1987 par la justice américaine d’espionnage au profit d’Israël et condamné à une peine de réclusion à perpétuité. Après 30 ans de détention, au cours desquels ses amis et son épouse Esther se sont battus pour obtenir sa libération, il a pu finalement sortir de prison en novembre 2015.

Mais les autorités judiciaires lui ont imposé un certain nombre de conditions dont l’interdiction de sortir de son domicile de 19 heures à 7 heures du matin et l’obligation de se déplacer en permanence avec un bracelet électronique. En outre, son ordinateur étant en permanence sous surveillance, il n’a pas pu trouver un emploi dans sa spécialité.

Mais surtout, Pollard ne peut pas quitter les USA alors que son vœu le plus cher est de  vivre en Israël avec son épouse Esther. C’est de cela qu’aurait parlé Netanyahou lors de ses discussions avec Trump, demandant à son hôte d’intervenir pour que soit levée cette restriction. L’information a été communiquée par le quotidien Israel Hayom.

Netanyahou aurait déclaré à Trump qu’en permettant à Pollard de monter en Israël, ‘il ferait un geste approprié en l’honneur du 70e anniversaire d’Israël’. Le président américain n’a pas répondu à cette requête mais il aurait chargé de hauts fonctionnaires d’étudier la question en profondeur.