‘Israël ne quittera jamais le Golan’: c’est ce qu’a clairement indiqué le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou au cours de son conseil des ministres hebdomadaire qui a eu lieu, exceptionnellement, dans la région.

Abordant la question dès le début de la réunion, il a souligné qu’il tenait à faire passer un ‘message très clair’, à savoir que ‘le plateau du Golan resterait à jamais sous souveraineté israélienne’.

Il a ensuite estimé que la Communauté internationale devait enfin reconnaître cet état de fait et comprendre que la ligne frontalière ne serait pas modifiée.

Il a ensuite exprimé ses doutes sur le sort de la Syrie, ‘où se trouvaient des minorités chrétiennes, druzes et kurdes qui luttaient avec juste raison pour assurer leur avenir et leur sécurité’.

Il a précisé que face à elles, il y avait des groupes terroristes avec en premier lieu Daech, l’Iran et le Hezbollah, qui voulaient imposer l’islam radical sur tout le pays et de là, sur le monde entier’.

Netanyahou a encore rappelé que ‘le Golan avait fait partie intégrante d’Eretz Israël dans l’antiquité et faisait à présent partie intégrante de l’Etat d’Israël moderne’.

‘Pendant 19 ans, sous le régime syrien, il a servi pour la guerre et les attaques. Mais depuis 49 ans qu’il se trouve sous l’autorité d’Israël, il jouit du développement de l’agriculture, du tourisme et de la paix ».

Netanyahou a tenu alors à souligner qu’il était un ‘élément stabilisateur, une solution et non un problème’. Il a ensuite précisé : « « De nombreux pays de la région le reconnaissent et la tendance à la coopération ne fait que se renforcer ».

Le ministre de l’Agriculture Ouri Ariel, du parti Habayit Hayehoudi, a commenté l’événement en affirmant que c’était ‘un jour de fête pour le Golan et pour l’Etat d’Israël’. Il a ajouté : « Le Golan nous appartient depuis toujours et à jamais ». Il a ensuite émis le vœu de voir par la suite l’annexion de la Judée-Samarie.