Le double langage est une pratique courante chez les dirigeants palestiniens. Une fois de plus, le site Palestinian Media Watch la dénonce.

Il cite l’exemple récent du chef religieux Mahmoud Al-Habbash, invité à prendre part à une rencontre interconfessionnelle chez le président de l’Etat d’Israël Ruby Rivlin.

Face à Rivlin et ses invités, parmi lesquels se trouvaient des Israéliens, Mahmoud Al-Habbash, conseiller de Mahmoud Abbas en matières religieuses, s’est montré extrêmement conciliant, condamnant sans appel le meurtre d’innocents en qualifiant ce crime d’acte terroriste.

Mais lorsqu’il s’adresse aux Palestiniens, il montre son vrai visage. Dans son rapport, l’observatoire PMW a rapporté les propos qu’il a tenus devant des Palestiniens contre Israël et le peuple juif, les présentant comme un ‘projet de Satan devant être combattu à tout prix’, en opposition avec le ‘projet d’Allah’.

Habbash est également juge du tribunal islamique suprême de l’Autorité palestinienne et chef du Conseil suprême de la juridiction. C’est à ce titre qu’il s’est exprimé pour nier par ailleurs le droit à l’existence de l’Etat d’Israël et réfuter le lien du peuple juif, pourtant incontestable, avec Jérusalem et le Kotel.

Voici un extrait d’une récente déclaration de Mahmoud Al-Habbasch (rapportée par PMW) : « Jérusalem est la propriété des Palestiniens. La résolution de l’UNESCO votée hier (13 octobre 2016) est une victoire pour la vérité. C’est une victoire pour la justice. C’est une victoire pour la véritable histoire de cette terre et pour toute l’humanité. … Seuls les musulmans ont droit à Al-Aqsa [la mosquée] et à Al-Buraq [mur] et à la place Al-Buraq [mur] qui est la propriété du waqf islamique … »