Le conseil des ministres, lors de sa réunion hebdomadaire, a débattu comme prévu des nouvelles conditions de travail des surveillants de cacherout qui ne devraient plus dépendre financièrement des patrons de restaurants ou d’alimentations qu’ils sont chargés de contrôler.

Dans le cadre de ces discussions, le ministre de l’Intérieur Arieh Dery, leader du parti Shass, a obtenu du gouvernement la création d’une commission composée de représentants du ministère des Cultes, du Grand Rabbinat d’Israël, et du ministère des Finances. Ces derniers devraient réexaminer le salaire et les droits des Mashguih’im, afin qu’ils ne soient pas lésés par l’adoption de la réforme initiée par la Rabbanout Harashit, et envisager leur emploi direct par les conseils religieux.

Arieh Dery a demandé que le ministère des Finances intervienne pour la protection de leurs rémunérations en soulignant que « les surveillants de cacherout étaient ‘les gens les plus transparents du pays’ et qu’il ne serait pas normal que les sociétés de ressources humaines portent atteinte à leurs conditions de travail ».

Dans l’entourage de Dery, on est bien entendu satisfait du résultat de ces négociations et on explique que les Mashguih’im craignaient que leurs salaires soient touchés par la réforme importante amorcée par le Grand Rabbinat préconisant une séparation nette entre les surveillants de cacherout et ceux qu’ils contrôlaient’.