Le Royaume-Uni s’est démarqué des autres Etats représentés à la Conférence de Paris sur le Proche-Orient, réunie dimanche dans la capitale française.

Dans le communiqué officiel publié par le Foreign Office, ministère britannique des Affaires étrangères, au lendemain de ce sommet, il est précisé que ‘le Royaume Uni émet des réserves sur les conclusions de la Conférence ‘étant donné qu’elle a eu lieu à l’encontre des positions d’Israël et qu’elle risque d’inciter les Palestiniens à durcir leurs positions’.

Par conséquent, le gouvernement de Theresa May, qui avait envoyé à la conférence des délégués subalternes, a refusé de signer la déclaration commune publiée à l’issue des délibérations, dans laquelle les participants appelaient notamment à soutenir la ‘solution des deux Etats’ et approuvaient la récente résolution anti-israélienne, votée en novembre dernier par le Conseil de Sécurité de l’Onu.

La déclaration des Britanniques montre que Londres s’aligne sur les positions d’Israël à propos de cette conférence. Le gouvernement israélien a dénoncé à plusieurs reprises l’organisation de cet événement, affirmant qu’il s’agissait d’un ‘exercice futile’ qui risquait de rendre la paix encore plus difficile à atteindre.
Les Britanniques ne seraient pas les seuls à s’être opposés à cette conférence. Quelques rares pays auraient émis une opinion similaire : il s’agirait de la Hongrie, de la Lituanie et de l’Australie.