D’après le rapport annuel publié par le centre Taub, institut indépendant de recherches socioéconomiques, les étudiants orthodoxes suivant un cursus universitaire seraient de plus en plus nombreux.

Entre les années 2008 et 2014, leur nombre aurait triplé, passant de 1 122 à 3 227. En 2014,  1 600 femmes et 450 hommes auraient ainsi obtenu un diplôme universitaire contre 650 femmes et 200 hommes en 2012.

Malgré ces chiffres, on ne compterait que 2,5 % des hommes et 8 % des femmes orthodoxes, âgés de 25 à 35 ans, diplômés d’une faculté ou d’un collège universitaire. En outre, 58 %  d’entre eux abandonneraient leurs études avant de les achever.

Dans le reste de la population, les diplômés universitaires représentent 28 % de la population masculine et 43 % de la population féminine. Et là, 30 % quittent les bancs de la faculté avant l’obtention d’un diplôme.

On peut encore noter que la majorité des étudiants orthodoxes entament leur cursus sans baccalauréat ni examens psychométriques. En 2014, ils étaient 53 % dans ce cas contre 26 % en 2000.