Répondant aux questions de journalistes à la Maison Blanche, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, a annoncé mercredi soir que son pays se retirait du protocole facultatif de résolution des conflits diplomatiques contenu dans la convention de Vienne.

Les USA ont pris cette décision après avoir estimé que les Palestiniens tenteraient de poursuivre en justice les Américains dans des instances internationales en prétendant que ‘le transfert de leur ambassade à Jérusalem constitue une violation de cette convention’.

Le retrait des États-Unis de ce pacte rend les revendications palestiniennes non pertinentes. Bolton a profité de cette occasion pour dénoncer avec vigueur la politique des Palestiniens : « Ceci est notre réponse aux tentatives déployées en vue de remettre en cause le déplacement de notre ambassade par ceux qui s’intitulent ‘Etat palestinien’ ».

Et de souligner : « La Palestine n’est pas un Etat. Elle n’a pas de contrôle sur ses frontières, ne remplit pas les fonctions normales d’un gouvernement, et il existe encore toute une série de raisons faisant que ce n’est pas un Etat. Tous les gouvernements américains se sont opposés à l’admission des Palestiniens en tant que membres à l’Onu parce que ce n’est pas un Etat ».

Bolton a toutefois ajouté : « Il est possible qu’à l’avenir, cela deviendra un Etat, comme l’a dit le président, mais cela exige des négociations diplomatiques avec Israël et d’autres interlocuteurs ».

Bolton a tenu à évoquer également la question iranienne : « L’Iran menace l’ensemble du Moyen-Orient, a-t-il déclaré, non seulement parce qu’il veut acquérir des armes nucléaires, mais aussi en raison du soutien qu’il apporte au terrorisme et de ses activités qui fragilisent la paix et la sécurité dans la région ».

Et de rappeler: « L’Iran n’a jamais interrompu son programme nucléaire et il existe des preuves attestant qu’il élargit ses activités dans ce domaine. Nous appuyons le message transmis par Netanyahou dans son discours devant l’Onu et soutenons la demande présentée à l’AIEA, réclamant une enquête complète sur l’Iran ».