Le 14 Iyar, à l’époque du Temple, était une journée particulière. En effet, ceux qui n’avaient pas eu la possibilité d’offrir le sacrifice pascal à temps le 14 Nissan, parce qu’ils étaient impurs ou éloignés, pouvaient le faire un mois plus tard.

Aujourd’hui, on a l’habitude de rappeler cette coutume en mangeant des Matsot à cette date là. En respectant cette tradition, on montre que pour le judaïsme, il n’est jamais trop tard et qu’il est toujours possible de réparer une erreur ou une omission.

Cela signifie également qu’on a toujours l’opportunité d’une seconde chance, voire même davantage, et qu’il ne faut pas renoncer à poursuivre ses efforts après un échec.

La source de cette Mitsva se trouve dans le livre de Bamidbar (chap. 9-vers. 6) : un groupe d’hommes, impurs au moment du sacrifice, se plaignent auprès de Moshé d’avoir été privés du Korban Pessah (Bamidbar 9-6).

Moshé s’adresse alors à D. qui lui répond : « Si quelqu’un se trouve souillé par un cadavre ou sur une route éloignée, parmi vous ou vos descendants, et qu’il veuille faire la Pâque en l’honneur de l’Eternel, c’est au deuxième mois, le quatorzième jour, vers le soir, qu’ils la feront ».