Malgré l’heure tardive, des milliers de personnes ont tenu à assister dans le Goush Etsion aux obsèques d’Ari Fould hy’d, lâchement assassiné dans la matinée, par un coup de couteau dans le dos, par un terroriste du village arabe de Yatta.

Dimanche soir, à 23h30, en attendant l’arrivée du corps avec la famille, l’assistance très nombreuse a entonné des chants de circonstance avec une grande ferveur, exprimant ainsi l’unité de tous devant ce crime infâme.

Le père d’Ari, Yona Fould, a pris la parole le premier, tentant à maintes reprises de réprimer ses sanglots. Il a rendu hommage à son fils, rappelant qu’il était un héros, attaché à son pays et à son peuple.

Il a ajouté : « Sion pleure, et la terre d’Israël pleure. Ari a eu de l’influence sur des milliers de personnes dans le monde entier. Mon fils m’a dit qu’il avait reçu des lettres du monde entier, même d’Arabie Saoudite. Il était le héros de tous ». Et de poursuivre : « Notre fils nous a été pris par surprise, il avait de la force et de la passion dans l’amour qu’il donnait à sa famille et à la terre d’Israël. Il était le héros de tous ». Et s’adressant directement au défunt, il s’est écrié : « Tu étais fier de tes enfants » !

Et de poursuivre : « Il comprenait pourquoi il se battait pour son pays. La grand-mère d’Ari était une rescapée de la Shoah ». Puis racontant le service militaire de son fils, Yona Fould a indiqué : « Il était parachutiste et a combattu pendant la deuxième guerre du Liban. Il faisait toujours ses périodes de réserve et sa mère lui demandait toujours ‘quand il s’arrêterait’. Il lui avait répondu : ‘Jusqu’à mon dernier souffle’.

Il a par ailleurs affirmé: « Mon fils a donné sa vie en sanctifiant le nom divin (Kiddoush Hashem) et la sainteté du pays … Il avait une passion pour la Tora. Quand il ne se battait pas pour Eretz Israël dans les médias, on pouvait le trouvera avec un livre saint dans les mains. Depuis sa jeunesse, il restait éveillé jusqu’à deux heures du matin et donnait des cours à de jeunes élèves en poursuivant sa propre étude ».

 

Après le père, les frères du défunt ont parlé l’un après l’autre, des larmes dans la voix, pour évoquer le souvenir d’Ari. Ensuite, sont montées à la tribune l’épouse, Myriam, et l’une de ses filles, Tamar, qui ont, elles aussi, rendu hommage au défunt. Elles ont été suivies des deux fils d’Ari, qui ont exprimé en larmes l’amour qu’ils portaient à leur père.

Puis, au milieu de la nuit, le cortège s’est avancé, suivi d’une foule dense et profondément recueillie, dans le cimetière de Kfar Etsion où Ari Fould hy’d a été enterré. Yehi Zih’ro Barouh’.