Israël ne se contentera pas de protester contre la résolution inique qui vient d’être adoptée par le Conseil de Sécurité de l’Onu contre Israël.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déjà annoncé qu’il comptait réexaminer les liens entre Israël et l’Onu et agir en conséquence et prendre des mesures concrètes.
Réagissant officiellement après l’allumage de la première bougie de Hanouka avec des blessés de Tsahal, Netanyahou a indiqué qu’il avait déjà donné comme consigne de couper les relations d’Israël avec cinq organisations ‘particulièrement hostiles à Israël’.
Il a ajouté qu’il cesserait également l’aide apportée au Sénégal. L’ambassadeur en poste dans ce pays va être rappelé en Israël ainsi que celui de Nouvelle Zélande, ces deux Etats faisant partie des initiateurs de la résolution contre Israël.
Il a notamment déclaré: “La résolution adoptée à l’Onu est bancale et honteuse mais nous surmonterons tout cela. Il s’agit d’une tentative, qui n’aboutira pas, d’imposer à Israël des conditions pour un règlement permanent (du conflit) ».
Netanyahou a ensuite fait part des nombreuses réactions d’hommes politiques américains après le vote : « J’ai eu le plaisir d’entendre de membres du Congrès américain, Démocrates comme Républicains, qui m’ont dit qu’ils lutteraient contre cette résolution par tous les moyens dont ils disposent ». Et de préciser encore ; « J’ai entendu les mêmes propos de nos amis au sein de la nouvelle administration américaine. Ils ont affirmé qu’ils mèneraient une lutte sans merci contre cette décision ».
Et de préciser que ses interlocuteurs, tant au Congrès qu’au sein de l’administration américaine, lui avaient dit clairement ‘qu’ils en avaient assez et que cela ne pouvait plus continuer ainsi’ et qu’ils feraient changer cette résolution, étant donné ‘qu’il n’était pas question pour eux de laisser qui que ce soit porter atteinte à l’Etat d’Israël’.
Le président Ruby Rivlin a lui aussi été profondément choqué par le vote à l’Onu contre Israël. Il a affirmé que ‘Jérusalem réunifiée était la capitale éternelle de l’Etat d’Israël’ et souligné ‘qu’aucun groupe international n’était habilité à contester ce statut’.
Et d’estimer que ‘la résolution anti-israélienne était honteuse, grave et déplorable et ne permettrait certainement pas de favoriser les chances de pourparlers, bien au contraire’.
Il a encore tenu à indiquer que ‘rien ne pouvait remplacer des négociations directes entre les deux camps’, faisant remarquer : « Nous attendions des Etats-Unis, notre grand allié, qui ont toujours défendu les besoins sécuritaires d’Israël depuis de nombreuses années sans compromis, qu’ils se tiennent aux côtés d’Israël cette fois encore pour ne pas le laisser aux prises d’un groupe cynique animé d’intérêts étrangers’.
