Les forces de sécurité ont poursuivi, mercredi après-midi, l’évacuation des maisons d’Amona qui a débuté mercredi matin vers 11 heures. Très souvent, elles ont dû porter des résidents qui refusaient de partir.

16 policiers auraient été blessés, dont 11 qui ont dû être transportés pour des blessures toutefois légères vers les hôpitaux Shaaré Tsedek, Hadassah du Mont Scopus (Har Hatsofim) et Hadassah Ein Kerem. Une femme policier serait moyennement touchée.  Plusieurs jeunes protestataires ont également été blessés et transportés à l’hôpital.

La police a interpellé sept personnes soupçonnées d’avoir provoqué des troubles et éloigné près de 200 jeunes. Pour le moment, on estime que 15 familles auraient déjà été évacuées ‘de leur plein gré’ sur les 40 qui habitent sur place.

Les forces de l’ordre sont entrées dans l’après-midi dans la maison de Tamar Nezri, l’un des symboles de la lutte pour Amona, remplie de monde. Tamar et son mari vivent depuis 19 ans à Amona où ils ont construit une belle maison et élevé leurs sept enfants.

Tamar a tenu à faire ses adieux à sa maison Avec beaucoup d’émotion mais une grande maitrise de soi, elle a déclaré : « Je ne regrette pas un instant que nous avons passé ici. Je ne regrette pas non plus le moindre shekel que nous avons dépensé pour embellir notre intérieur. Nous y avons célébré les anniversaires et les fêtes ».

L’opération n’est pas encore terminée et elle devrait se poursuivre malgré la tombée de la nuit.