Le Rav Shmouel Yaakov Borenstein zts’l est décédé dans la nuit à l’hôpital Maayané Hayeshoua de Bné Brak, à l’âge de 71 ans. Il faisait partie des plus grandes autorités religieuses du monde orthodoxe d’Israël.

Il était le Rosh Yeshivat ‘Kiriat Meleh’’ de Bné Brak après avoir occupé pendant de nombreuses années un poste de direction à la Yeshivat Hévron du quartier de Gueoula à Jérusalem.

Il a été hospitalisé il y a trois semaines dans un état grave après un malaise cardiaque. Il a été alors placé sous respiration artificielle et des soins complexes lui ont été prodigués. Le Rav Kaniewsky a décrété qu’il fallait lui ajouter le nom de Raphaël et multiplier les prières pour son rétablissement.

Son état s’est quelque peu amélioré les jours suivants mais il s’est ensuite aggravé, à tel point que ses disciples les plus proches ont été appelés à se rendre à l’hôpital auprès de la famille du Rav pour réciter le Shema Israël à son chevet.

Le Rav Shmouel Yaakov Borenstein zts’l est né à Jérusalem dans une famille hassidique. Il s’est distingué très jeune par son assiduité dans l’étude de la Tora.

Il a étudié dans sa jeunesse dans les Yeshivot Hévron et Tiféret Zvi et a commencé très tôt à réunir des disciples autour de lui dont le Rav David Cohen, qui dirige actuellement la Yeshivat Hévron.

Il s’est ensuite marié avec Sara Rasya (Kleiner) et est passé à la Yeshivat Mir. Il était un proche du Rav Chaim Shmuelevitz zt’sl (1902-1979) et a édité l’une des œuvres de son maître, ‘Shaaré Hayim’. Il était également très attaché au Rav Itshak Hutner zts’l, lorsque celui-ci était le Rosh Yeshivat Bet Hatalmud-Gur Arieh.

Le Rav et son épouse, décédée il y a quelques années, n’ont pas eu d’enfants. Après la disparition de sa femme, le Rav Borenstein s’est remarié  avec la rabbanit Rachel Guefen, veuve du Rav Moshé Guefen, l’un des directeurs de la Yeshivat ‘Knesset Itshak’, tué dans un accident de train à Hadera.

Au cours des six derniers mois, le Rav Borenstein s’est considérablement affaibli mais il continuait, malgré son état, à donner régulièrement ses cours. Il s’agissait d’une personnalité dotée d’une grande spiritualité qui se conduisait comme un père avec ses élèves et laisse à présent un grand vide. Yehi Zih’ro Barouh’.