Le mois de tamouz est le dixième à partir de tichri, et le quatrième dans l’ordre de la Tora.
Le signe du zodiaque sous lequel il est placé est celui du « Cancer », du latin signifiant « crabe ».

Diverses interprétations ont été proposées à propos de ce lien. Selon Keli yaqar (ad Devarim 1, 1), l’une des caractéristiques du crabe est qu’il se déplace de côté. De la même façon, les enfants d’Israël, au lieu de se diriger vers Hachem le 17 tamouz, s’en sont détournés.

On a également rapproché le crabe, qui vit dans l’eau, de Moïse qui a été sauvé des eaux.
D’origine araméenne (tamouzi), le mot tamouz n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, où il désigne le nom d’une idole (Voir Ezéchiel 8, 14 et commentaires). Il y est connu à plusieurs reprises (Jérémie 39, 2 ; 52, 10 ; Zacharie 8, 19) sous le nom de « quatrième mois ».

Bien que son origine ne soit pas hébraïque, les lettres qui forment le mot tamouz sont présentées par certains comme les initiales – dans le désordre – de זמני תשובה ממשמשים ובאים (zemanei techouva memachmechim ou-baïm – « les jours du repentir sont imminents »), afin de marquer qu’avec ce mois commence le quatrième quart de l’année avant Roch hachana.

C’est en tamouz qu’ont été brisées les Tables de la loi, c’est en tamouz que l’on cessa, pendant le siège de Jérusalem, d’apporter le sacrifice quotidien, c’est en tamouz qu’un un chef militaire romain appelé Apostamos brûla un rouleau de la Tora, et c’est en ce même mois que ce même Apostomos érigea une idole sur le site où s’était élevé deuxième Temple de Jérusalem (Tour Ora‘h ‘hayyim 580).

Jacques KOHN Zal.