Ras-le bol, colère et frustration sont les sentiments qui prévalent ce matin au lendemain de la dissolution de la 21ème Knesset.

Faute d’avoir pu trouver une majorité permettant de former enfin un gouvernement, le premier ministre a fait voter la dissolution de la Knesset, avec 74 voix pour et 45 contre.

Ainsi, les électeurs semblent pris en otage. Nul autre choix que de retourner aux urnes le 17 Septembre prochain ! Un coût exorbitant, estimé à 475 millions de shekels pour le pays, qui auraient pu être investis dans des causes sociales, éducatives ou pour la santé. La pilule est amère.

Et c’est la stupéfaction qui l’emporte face aux exigences d’Avigdor Liberman, qui ne pèse que 5 sièges avec son parti Israël Beitenou et qui pourtant se retrouve à l’origine de cette crise majeure avec pour conséquence la dissolution de la knesset. Officiellement en raison de la loi sur la circonscription des haredim au sein de l’armée. Or, pour beaucoup il ne s’agit là que d’un prétexte visant à faire tomber le gouvernement Netanyahou.  Désormais, les partis orthodoxes avec 15 sièges remportés aux dernières élections appellent à ne plus s’asseoir négocier avec le dictateur Liberman ! Une crise à suivre de près…