Une délégation composée d’Arabes israéliens, faisant partie de l’organisation ‘les réservistes au front’, vient de rentrer des Etats-Unis. Au cours de leur séjour, ses membres ont donné une série de conférences devant des communautés juives et chrétiennes ainsi que devant des élèves de collèges américains.

Ils ont pu alors décrire leur vie au sein de la société israélienne en tant que minorité en présentant une image de leur réalité quotidienne démentant les mensonges proférés régulièrement par des associations prônant le boycott d’Israël, comme BDS, ou par des organisations d’extrême gauche israélienne agissant aux USA comme B’Tselem ou ‘Choverim Chetika’.

L’un des jeunes de ce groupe a confié ses impressions au site d’Aroutz Sheva, se montrant particulièrement enthousiaste face aux résultats positifs de cette visite. Il a expliqué : « C’était impressionnant et il ne fait aucun doute que nous sommes sortis différents car ceux qui soutenaient Israël ont exprimé encore plus fort leur appui alors que les sceptiques pouvaient obtenir une image réelle avec des faits avérés ».

Il a raconté que dans une des universités où ils ont pris la parole, les représentants israéliens ont dû affronter des slogans mensongers très durs : dans la foule, certains brandissaient des pancartes qualifiant Israël d’assassin et l’accusant de pratiquer l’apartheid.

« C’est pour cette raison que nous sommes allés là-bas, a-t-il précisé. Pour leur prouver que ce n’était pas vrai et qu’Israël était exactement le contraire de ce que prétendaient B’Tselem ou Choverim Chetika’.

Mais il a tenu à rappeler qu’ils avaient fait le voyage ‘non pas pour décrire une situation idyllique mais pour dire la vérité’ : « Il existe des lacunes dans notre société, a-t-il admis, mais entre la façon dont ils nous décrivent et ce qui se passe réellement, il y a un grand fossé. Dans un premier temps, ils ne digèrent pas trop ce qu’on leur dit, mais peu à peu, ils comprennent notre message et il est encore plus fort car nous sommes des chrétiens, des musulmans et des bédouins ».

Parfois, le débat a pris une tournure plus sérieuse que de simples thèmes sociaux et ils ont dû notamment évoquer la loi sur la nation, qui a créé la polémique en Israël. Et la tâche n’a pas toujours été facile comme par exemple à Harvard où ils ont fait un exposé devant des étudiants et leurs enseignants sur des sujets portant sur les sciences politiques ou les relations internationales.  « C’est là que ce sont concentrées les questions les plus difficiles’, a-t-il souligné.