Après avoir vécu plusieurs journées très difficiles, avec courses dans les abris à chaque alerte, explosions de roquettes dans leur voisinage et destructions de maisons, les habitants du Sud d’Israël ont appris qu’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas avait été conclu. Mais pour combien de temps ?!

Une centaine d’entre eux ont manifesté dans la soirée à l’entrée de Sdérot pour protester contre la décision du cabinet de sécurité en soulignant qu’ils étaient des citoyens comme les autres.

Il ne faut pas oublier que Tsahal a dû riposter ces derniers jours aux tirs de plus de 460 roquettes en frappant plus de 160 positions terroristes. Les attaques du Hamas ont fait un mort et des dizaines de blessés côté israélien alors qu’un certain nombre d’autres ont dû être soignés pour ‘état de choc’.

La Défense passive a annoncé mardi soir que les habitants du sud d’Israël pouvaient reprendre une vie ‘normale’ dans tous les secteurs où des restrictions leur avaient été imposées ces deux derniers jours en raison des attaques incessantes des terroristes de Gaza sur la population civile israélienne.

Vers 17 heures, les medias arabes ont indiqué qu’un accord de cessez-le-feu avait été conclu entre le Hamas et Israël. D’après les informations qui ont été communiquées, les négociations auraient été menées sous la médiation de l’Egypte. Mais personne ne se fait d’illusions : le Hamas s’est empressé de préciser qu’il ne se considérerait engagé par cette trêve ‘tant que l’ennemi sioniste respecterait ses engagements’.

Un responsable politique israélien a réagi dans la soirée en déclarant : « Le Hamas s’est adressé à Israël par l’intermédiaire de quatre médiateurs différents et a réclamé un cessez-le-feu. Israël a répondu que tout dépendait des événements sur le terrain et qu’il se réservait le droit d’agir librement ».