‘D. a donné, D. a repris, que Son Nom soit béni, mais pourquoi les enfants, ce sont des diamants’, c’est en ces termes que le père éploré, venu enterrer son épouse et ses quatre filles qui ont péri dans des circonstances dramatiques, s’est exprimé lors de leurs obsèques, lundi soir, à Jérusalem.

L’ampleur du drame qui a secoué toute la communauté francophone de Bakaa était palpable, dans ce cimetière du Har Hamenouhot, à Guivat Shaoul où une foule très nombreuse, profondément bouleversée, était présente vers 22 heures pour accompagner et soutenir cette famille durement éprouvée. Des pleurs déchirants ont éclaté pendant toute la cérémonie et les yeux de tous étaient remplis de larmes.

Le maire de Jérusalem Nir Barkat a ensuite pris la parole. Il a déclaré : « Très chère famille, vous n’êtes pas seuls. Au nom de tous les habitants de Jérusalem, et de tout l’Etat, je tiens à vous dire que nous sommes ici pour vous entourer de toute notre affection ».

Ces obsèques suivaient une journée extrêmement pénible pour le mari et le père, qui a vécu les moments les plus terribles de son existence.  Totalement effondré, il s’est formellement opposé à l’autopsie que voulait pratiquer le centre médico-légal d’Abou Kabir pour les besoins de l’enquête. Finalement, un compromis a été trouvé et seul un examen très léger a été effectué sur deux corps.