Le prophète s’adresse ici à Jérusalem, « infortunée, battue par la tempête, et qui ne trouve pas de consolation » (Isaïe 54, 11), et il lui promet qu’elle sera un jour reconstruite avec des pierres précieuses, comme des rubis et des saphirs.


Tous ses enfants seront alors des étudiants de Hachem, et ils jouiront d’une paix éternelle et d’une incomparable grandeur spirituelle. Ses ennemis seront incapables de la conquérir (54, 15 à 17), et les enfants d’Israël n’auront pas à les craindre dès lors qu’ils Lui obéiront. Leur seule soif sera celle d’étudier la Tora, et il en résultera que leurs ennemis seront hors d’état de les vaincre. Hachem, qui a permis que soient forgées toutes les sortes d’armements, ne permettra pas qu’elles soient employées contre les enfants d’Israël (54, 17). La haftara s’achève avec la promesse qu’à l’époque du Messie aucune nation du monde ne sera en mesure de s'élever contre la nation d’Israël.
Jacques Kohn zal