Matan Torah : Le Don de la Torah, entendre et écouter – Rav Moché Tapiero
Entendre et écouter, être réceptif à la parole divine
Entendre et écouter, être réceptif à la parole divine
Sept semaines séparent la naissance d'Israël (Pessah) du don de la Torah ( Chavouot ). Temps de maturité d'un peuple qui devenu adulte peut recevoir la Torah. La Halacha (droit hébreu) retiendra que seul l'homme majeur peut accueillir la Parole divine.
De plus en plus, le monde des parents et des éducateurs s'interroge sur le contenu à donner à l'éducation qu'ils destinent à leurs enfants, respectivement à leurs élèves. On reconnaît facilement que dans d'autres peuples, chaque siècle, et même chaque génération, présente des innovations. Cependant, on retrouvera toujours certaines valeurs; mais elles seront présentées d'une façon plus ou moins rigoureuse.
Tous les instants de la vie d'un Juif sont scandés par le nombre «sept»: La fête de Pessah dure sept jours, et elle sera suivie, six mois plus tard, par celle de Soukoth , célébrée également pendant sept jours.
Nos Sages rapportent dans la guemara Zevahim (11/1) que lorsque Hachem a donné la Tora à Israël, la voix de Hachem s'est fait entendre d'une extrémité à l'autre du monde. A tel point que tous les rois du monde en ont tremblé dans leurs palais, ainsi qu'il est dit (Tehillim (29/9) « Ouveheyhalo koulo omer kavod » «Dans son palais – le palais de chacun des rois – tout proclame la gloire de Hachem»
Nous récitons à Chavouoth la Meguilath Ruth , et nous pouvons y lire l'attachement extraordinaire de Ruth à sa belle-mère Naomie. Demandons-nous à cette occasion quel regard le Talmud projette sur les belles-mères ?
Le jour de Chavouoth s'est exprimé le plus grand d'amour qui ait existé, celui de D.ieu et de Son peuple, à qui Il donna un baiser pour l'éternité.
Shavouoth approche à grands pas et à cette occasion, le grand rabbin séfarade d’Israël, Rav Shlomo Amar, a insisté sur l’importance d’associer les enfants à cette fête.
A Chavouot, la coutume veut qu’on lise le matin la Méguila de Ruth. S’il convient de saisir le rapport qui unit ce récit à la fête du Don de la Torah, nous allons toutefois nous attacher ici à résoudre une question non moins pertinente posée par le Midrach lui-même : « Cette Méguila n’apporte aucun enseignement concernant la pureté et l’impureté, ni le permis et l’interdit ; alors pourquoi a-t-elle donc été écrite ? » (Ruth Rabba 2, 14)…
A Chavouot, la coutume veut qu’on lise le matin la Méguila de Ruth. S’il convient de saisir le rapport qui unit ce récit à la fête du Don de la Torah, nous allons toutefois nous attacher ici à résoudre une question non moins pertinente posée par le Midrach lui-même