Pour la troisième fois cette année, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a rencontré le président américain Donald Trump. L’entretien, qui a duré près d’une heure, a eu lieu à l’occasion du voyage à New York de Netanyahou qui doit prononcer ce mardi son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu.

Les discussions entre les deux chefs d’Etat ont porté essentiellement sur la question iranienne. A l’issue de leur entrevue, Netanyahou a déclaré aux journalistes que ‘les conclusions du président Trump étaient semblables aux siennes’ en soulignant que ‘cela n’avait pas été le cas avec la précédente administration américaine’.

Il a ajouté : « Le président Trump pense que l’Iran est la source des problèmes’. Il a toutefois estimé que ‘cela risquait de prendre du temps avant que ces considérations aboutissent à une action concrète’. « Mais il est certain, a-t-il précisé, qu’il y a quelque chose de nouveau ».

« Israël discute-t-il de l’accord nucléaire avec l’Iran (conclu avec les grandes puissances occidentales en juillet 2015 ) avec la Chine et la Russie, qui l’ont également signé ?» lui a-t-on demandé. Il a répondu : « Avec tout le respect que j’accorde aux autres pays, ce qui est important, ce sont les positions américaines. Depuis que le président Trump a montré ses intentions, il y a des activités qui n’existaient pas auparavant. C’est pourquoi l’approche américaine est décisive et c’est cela qui entrainera un changement quel qu’il soit auprès des grandes puissances ».

Dans sa réponse à Netanyahou, le président Trump a indiqué qu’il allait aborder de nombreux sujets avec lui dont celui de ‘la paix entre Israël et les Palestiniens’ et ajouté que ‘ce serait un accomplissement fantastique’. Il a précisé : « Nous l’avons défini comme objectif et je pense que nous avons des chances d’y parvenir. Nous y travaillons dur. L’histoire nous dit que c’est impossible mais à mon avis, c’est réalisable ».

Concernant l’Iran, Trump aurait menacé un peu plus tôt que ‘les USA se retireraient de l’accord sur le nucléaire avec Téhéran s’ils considéraient que l’Onu n’exerçait pas un contrôle sérieux pour qu’il soit respecté’. Ce message aurait été transmis par Rick Perry, secrétaire d’Etat US à l’Energie, lors d’une réunion à Vienne de la commission pour l’Energie atomique. Le représentant de Trump a indiqué clairement dans ce débat que ‘les Etats-Unis ne toléreraient pas un contrôle faible ou non satisfaisant de l’application de l’accord’.