Quelle Bénédiction fait-on sur la confiture d’Etrog ?

Mon mari et moi avons fait chéhé’héiyanou sur le étrog lors de la nétilat. L’ayant transformé en confiture (avec morceaux bien reconnaissables), devons-nous refaire cette berakha avant de le manger ?

On pourrait rajouter que dans le Sidour de Rabbi Yacov Emden – Séder Birkath Hanéhénin – 124 – il est écrit: On ne peut pas dire chéhéhéyanou sur le Etrog que l’on mange confit à Tou Bichevat. En effet, nos Etroguim ne peuvent pas être consommés crus car ils ne sont pas murs. Le fait qu’on les mange confits empêche aussi de reconnaître ceux de cette année de ceux d’une autre année. (Echel Abraham Boutchatch).
Autres raisons : ce fruit peut rester deux ou trois ans sur l’arbre pour mûrir ; donc il n’a pas le caractère d’un fruit qui chaque année se présente d’une manière nouvelle. Piskey Techouvoth ( Volume 2 – page 917 – annotation 124)-

En conclusion : Lorsqu’on mange du Etrog confit ou de la confiture de Cedrat, la beraha est chéhakol niheya bidevaro.

Il convient de voir le Mischnah Berourah chap. 225, paragr. 16, et le Beèr Hétev paragr. 11 dans ce même chap.
De même, le Sedé ‘Hémed, vol. 6, page 326a et 437b., les Schouth du Haéleph Lecha Schelomo, Ora’h ‘Hayim N° 92, ainsi que la fin de la Teschouvah du Yabia Omer, vol. 6, Ora’h ‘Hayim, N° 50.

Bon appétit.