Alors que le nombre de Olim français diminue chaque année, après avoir enregistré un record en 2015 avec 8000 nouveaux immigrants en provenance de l’hexagone, pour seulement 2600 olim en 2018, un autre phénomène inquiétant vient d’être mis en lumière par la deuxième chaîne israélienne lors d’un documentaire poignant: les yordim de France, ceux qui hélas n’ont pas trouvé leur place en Israël et retournent le cœur brisé quelques années plus tard en France. Ils seraient désormais environ 15% dans ce cas…

Ces juifs de France sont pourtant montés en Israël motivés à bloc, laissant derrière eux leurs proches, leurs amis, leurs situations professionnelles et leurs aides sociales avantageuses… Certains de pouvoir s’intégrer rapidement au sein de la société israélienne, sachant que de nombreuses difficultés les attendraient sur place. Mais bravant tous les défis.

 

Des problèmes bureaucratiques à régler d’urgence

Or si la majorité des Olim de France parvient effectivement à s’intégrer, près de 15% d’entre eux retournent au bout de quelques années à la case départ. Et là où le bât blesse, c’est quand il s’agit de problèmes bureaucratiques qui auraient largement pu être réglés si l’administration israélienne, et au delà le gouvernement, avaient correctement fait son travail.

Car comment expliquer en effet qu’une mère de famille dentiste diplômée avec des années d’expérience en France ne puisse pas exercer ici et gagner sa vie, tandis que son mari est obligé de faire des allers-retours incessants entre Paris et Tel-Aviv pour assurer leur subsistance ?

Inadmissible, alors que le gouvernement avait promis de reconnaître rapidement les équivalences de diplômes pour les professions médicales. Un exemple parmi d’autres, qui illustre la lenteur de l’état dans ce domaine, pourtant si cher à ses yeux. Car nul ne doute que les Olim de France sont respectés et considérés en Israël pour les valeurs de sionisme exemplaire qu’ils véhiculent, cependant, ils ne sont pas suffisamment et individuellement aidés dans leur parcours d’intégration une fois sur place. Ou alors la première année seulement, alors que les difficultés commencent toujours après.

Or l’état d’Israël en a les moyens et la volonté politique. Place désormais aux actions concrètes. En 2019, aucun nouvel immigrant ne devrait être contraint de repartir.

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