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Bayit Vegan aujourd’hui : des services pour une population majoritairement religieuse

La population de Bayit Vegan étant en grande partie pratiquante, il est clair qu’elle a des besoins bien précis et il est impressionnant de voir le nombre d’organismes qui s’y sont développés ces dernières années.

On peut citer entre autres une caisse de Tsedaka avec un personnel francophone, le ‘Matnas’, et des services communautaires avec un accueil pour les nouveaux immigrants.

Il existe également des institutions religieuses avec notamment des Kollelim le matin et le soir proposant des études en français.

Les synagogues fréquentées par des francophones ne manquent pas : on en compte près d’une dizaine qui accueillent souvent des activités culturelles ou cultuelles.

Le Shabbat est une journée privilégiée pour l’étude et des cours en français, pour hommes et pour femmes, sont proposés au public qui ne s’est pas encore familiarisé suffisamment avec l’hébreu parlé. Ils portent sur la Guemara, la Paracha, la Halakha, la pensée juive ou sur le Moussar.

Et puis, comme la solidarité est primordiale, de nombreux organismes de prêts (Gmah’) ou d’entraide ont été mis en place spontanément. Des articles divers – et parfois inattendus- sont présentés : des livres, des outils, des meubles ou accessoires pour bébés, des coussins pour Brit Mila, des oreillers, des inhalateurs, des chaises en plastique, des nappes, des robes de mariées, des livres de Tehilim, etc.

Les personnes seules ne sont pas oubliées et sont invitées dans des familles pour les repas de Shabbat et de fêtes.

La liste, plutôt impressionnante, figure dans l’annuaire francophone de Bayit Vegan, réédité chaque année pour la population du quartier. 

Pour voir la première partie cliquer ici