A tout instant, il se passe quelque chose sur le marché de la cacherout.

Selon les experts, le marché cacher américain va continuer son expansion cette année alors qu’il a déjà enregistré une progression de 13% en 2017. Beaucoup de nouveautés se retrouveront dans les gammes dites « naturelle » et « bio ». Plus concrètement, parmi les quelque 500 nouveaux produits qui devraient être proposés aux consommateurs outre Atlantique, certains seront de réelles innovations tandis que d’autres seulement le complément d’une ligne de denrées déjà existantes.

Sur ce même marché cacher américain, la présence israélienne est de plus en plus sensible. Ainsi, pour donner un exemple, cette année pour Pessa’h, 80% des produits à base de « matza machine » proviennent de Terre Sainte. Or, une menace plane sur ces importations du fait du taux de plus en plus élevé du shekel face au dollar, taux qui nuit à la compétitivité des exportations israéliennes. De plus, certains producteurs israéliens craignent désormais de négocier les contrats en dollars de peur qu’au moment de la livraison des marchandises, celui-ci ait un taux minoré par rapport à leur propre monnaie. L’un d’entre eux aurait même demandé que soit ajouté à un contrat une clause prévoyant que le taux de change du dollar soit celui du jour de la signature.

Enfin et en Israël : suite à la visite de la vice-présidente d’Argentine, Gabriella Michetti dont l’un des objectifs était, selon elle, de traduire les bonnes relations entre les deux pays en « des améliorations économiques concrètes », une quantité plus importante de viande argentine va être importée dans le pays, viande qui représente, à l’heure actuelle, 63% des exportations d’Argentine en Israël. Pour ce faire, l’État hébreu a décidé de passer la date d’expiration de la viande congelée argentine de 45 à 85 jours. Ce qui signifie de nouveaux débouchés pour cette dernière dans les supermarchés israéliens.