Une douzaine de tremblements de terre se sont produits en Israël depuis plus d’une semaine. Leur magnitude n’a pas dépassé 4,2 sur l’échelle de Richter mais leur succession a tout de même suscité des inquiétudes et des questionnements.

La première secousse a été signalée mercredi dernier 4 juillet dans le nord du pays avec, pour épicentre, à 4 km de profondeur, le lac de Tibériade (Kinnereth). Le lendemain, la terre a tremblé une nouvelle fois à plusieurs reprises, vers minuit, dans le nord et le centre d’Israël. Des dizaines de milliers de personnes en ont ressenties les effets, essentiellement dans les villes de Safed et de Tibériade et dans de nombreuses localités de Galilée.

Quelques jours plus tard, deux nouveaux phénomènes sismiques ont eu lieu. Cette série de tremblements de terre a provoqué des dégâts assez sérieux, notamment à des habitations de Tibériade.

Le maire de la ville, Yossi Ben David, a tenu plusieurs réunions avec des équipes d’urgence et s’est rendu sur les lieux endommagés en compagnie du commandant de la Défense passive de la zone nord et d’officiers chargés de la population. Des travaux ont été entrepris pour réparer les dégâts et des ingénieurs, accompagnés d’experts des sols, ont effectué des contrôles de bâtiments urbains pour établir une liste de ceux qui risquaient d’être touchés par une secousse terrestre.

Au niveau national, la question semble être davantage prise au sérieux que par le passé et il devient clair pour les responsables qu’il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin de pouvoir parer à toute éventualité.

Les collectivités locales et le gouvernement vont donc étudier la question en profondeur et envisager les mesures à prendre en cas de séismes plus puissants. Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a rappelé qu’en 2017, ‘un exercice, le plus important jamais réalisé en Israël, avait été effectué à l’instigation du ministère de la Défense et du ministère de la Sécurité intérieure’.

Et de préciser : « Nous en avons tiré les leçons pendant six mois et en janvier 2018, nous avons publié nos conclusions et c’est sur cette base que la Défense Passive a élaboré un projet permettant de faire face aux séismes et d’améliorer le niveau de préparation à ce type de situation ».

Lieberman a ensuite indiqué que c’était au ministère de la Sécurité nationale qu’il incombait de s’occuper de la question en convoquant une réunion du cabinet politico-sécuritaire et en organisant des délibérations en vue de décisions dans les plus brefs délais.