Chaque année, à l’occasion du 7 Adar, jour anniversaire de la naissance et du décès de Moshé Rabeinou, des milliers de personnes se rendent à Méron pour se recueillir sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yoh’aï.

Depuis la veille au soir, les fidèles arrivent nombreux dans la ville pour prier et pour danser sur l’esplanade aménagée sur les lieux. Des familles font le déplacement pour la coupe traditionnelle des cheveux de leur fils qui a atteint l’âge de 3 ans.

Cette coutume est observée parce que dans les livres saints, il est indiqué que l’âme de Rabbi Shimon Bar Yoh’aï contient des parcelles de celle de Moshé Rabeinou.

En Israël, la date du 7 Adar a été reprise par l’Aumônerie générale de Tsahal qui en a fait le Jour du Souvenir pour tous les soldats morts sur le champ de bataille dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Le lien avec Moché Rabenou est clair : dans le Séfer Devarim (chap. 34-versets 5 et 6), la Tora relate son décès à l’âge de 120 ans en précisant : « C’est là que mourut Moché serviteur de D., dans le pays de Moab, selon l’ordre de l’Eternel. Et D. l’enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Bet Péor. Personne n’a connu le lieu de sa sépulture jusqu’à ce jour ».

Cette date a été fixée également par la Halah’a comme étant le « Jour de la Hevra Kadisha ». Cette journée, selon la tradition, doit être consacrée à l’étude des lois de l’enterrement et du deuil. C’est l’occasion également, selon un membre des services funèbres d’Israël, de faire son examen de conscience et le bilan de l’année passée.