Le site Ynet a consacré un article à la Alya de France, chiffres à l’appui. Mais avant d’entrer dans les détails, il a indiqué que ‘la plus grande communauté juive d’Europe était un facteur fort en Israël’ tout en estimant que ‘son potentiel restait considérable’.

Se basant sur des données communiquées par le ministère de l’Intégration lors d’un congrès récent sur la Alya de France, il a précisé : « Sur 460 000 Juifs (ou personnes bénéficiant de la ‘loi du Retour’), seuls 4 770 sont montés en 2016 ». Au total, souligne-t-il, depuis 1989, près de 72 000 Olim de France sont arrivés en Israël.

Et d’ajouter : « Toujours d’après les mêmes sources, la plupart d’entre eux sont venus de Paris et le titre de ‘capitale des Français’ peut toujours être attribué à Netanya qui a intégré plus de 15 000 Olim. La deuxième ville qui a accueilli la plus grande partie des immigrants de France est sans conteste Jérusalem, et viennent ensuite, en ordre décroissant, Tel Aviv, Ashdod, Raanana et Ashkelon.

On apprend également, dans ce rapport, qu’il s’agit essentiellement d’une Alya relativement jeune dont un tiers est en âge d’aller à l’école. Il s’avèrerait par ailleurs que 22 % d’entre eux ‘ont toujours su qu’ils voulaient monter en Israël’ et que 32,5 % l’avaient décidé bien avant de franchir le pas de la Alya.

Malgré toutes les difficultés qu’ils traversent forcément dans leur nouvelle existence, que ce soit pour le travail, le niveau de vie, l’éducation de leurs enfants, le logement et l’intégration, ou d’autres problèmes liés à leur Alya, il apparait, d’après la même source, que 76 % de ces Olim, qui sont en Israël depuis plus de 10 ans, affirment qu’ils se sentent beaucoup plus ‘à la maison’ qu’en France.

Ynet rapporte pour conclure les propos d’Ariel Kandel, directeur de Qualita, qui aurait indiqué lors du congrès que ’30 000 Olim étaient arrivés de France ces dernières années en Israël’ et que ‘la grande vague d’Alya, qui avait commencé en mars 2012, enregistrait ces trois dernières années une baisse très nette du nombre d’immigrants’.