Les meurtres commis par Mohamed Merah à Montauban et à Toulouse en février 2012, qui avaient profondément bouleversé l’opinion publique, sont restés gravés dans les mémoires.

Le terroriste islamiste n’avait pas hésité à ouvrir le feu sur trois militaires, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Farah Chamse-Dine Legouad et Abel Chennouf, qui ont été atteints mortellement par les balles de leur agresseur, avant d’assassiner trois enfants juifs, Myriam Monsonégo, Gabriel et Arieh Sandler, et le père des deux petits garçons, Jonathan Sandler hy’d, à l’école Ozar Hatorah de Toulouse.

Le frère du meurtrier, Abdelkader Merah, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris, a été condamné à une peine de 20 ans de prison assortie d’une période de sûreté des deux tiers après avoir été reconnu coupable d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et de vol en réunion d’un scooter.

Mais il n’a pas été condamné pour complicité dans les meurtres commis par son frère pour laquelle l’avocate générale avait requis la réclusion criminelle à perpétuité.

L’autre accusé du procès, Fettah Malki, a été condamné quant à lui à 14 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté des deux tiers. Les deux avocats compteraient faire appel.

Le verdict a été prononcé à l’issue de cinq semaines d’audiences au cours desquelles les familles des victimes ont présenté des témoignages déchirants et exprimé leur terrible douleur. Elles n’ont pas caché leur déception, estimant que la peine aurait dû être plus sévère et qu’Abdelkader Merah aurait dû être condamné pour complicité d’assassinat.