Le Premier ministre japonais Shinzō Abea est arrivé lundi soir en Israël en compagnie de son épouse et d’une importante délégation d’hommes d’affaires.

Reçu à sa descente d’avion par le ministre de la Coopération régionale Tsah’i Hanegbi (Likoud), le chef du gouvernement nippon devait rencontrer dans la matinée son homologue israélien Binyamin Netanyahou.

Au cours de sa visite de deux jours dans le pays, Shinzō Abea a prévu également de se rendre à Ramallah pour des entretiens avec le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il ira également à Jéricho pour voir de près les projets d’aménagement d’une zone industrielle financée par le Japon.

C’est la deuxième fois que Shinzō Abea effectue un voyage officiel en Israël après un premier séjour en 2015. Il a expliqué qu’il souhaitait ‘contribuer aux efforts de paix au Proche-Orient et profiter des avantages des bonnes relations qu’il entretient avec les deux camps’.

De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué que ‘les relations avec le Japon étaient très bonnes’ et que les deux pays coopéraient étroitement dans de nombreux domaines tels que l’économie, le commerce, les sciences, la cybernétique, les études universitaires, la santé, etc. Et de rappeler que leurs liens s’étaient largement développés, grâce notamment aux investissements de compagnies japonaises dans la technologie israélienne.

Il y a quatre ans, en mai 2014, Netanyahou s’était rendu au Japon. Au cours de son séjour, il avait rencontré l’empereur Akihito, le chef du gouvernement nippon et son adjoint, ainsi que plusieurs ministres. Netanyahou avait eu également des entretiens avec les plus gros industriels du pays.

Israël et le Japon entretiennent des relations diplomatiques depuis 1963, lorsque Tokyo a ouvert une ambassade dans le pays. En 1985, Itshak Shamir, alors ministre des Affaires étrangères, s’était rendu au Japon en visite officielle.