Les autorites mettent en garde ceux qui seraient tentés de se fournir illégalement dans les parcs nationaux pour fabriquer leur soucca. Le grand rabbinat d'Israël rappelle qu'elle ne serait alors pas cacher.  

Alors que les préparations pour Souccot qui commence mercredi soir battent leur plein, l’Autorité israélienne en charges des Parcs nationaux met en garde contre la coupe « sauvage » de feuillages et de branches. Ces végétaux utilisés pour constituer le toit de la soucca sont en effet évidemment très recherchés en cette saison, au même titre que les quatre espèces : loulav, etrog, hadassim et aravot.

Mais ces dernières années, l’habitude prise par certains de se servir directement dans les parcs nationaux a été dénoncée à plusieurs reprises par les autorités israéliennes qui s’inquiètent des dégâts occasionnés à des zones naturelles protégées. Depuis quelques jours, les agents de surveillance des parcs multiplient donc les patrouilles, verbalisant sur le champ les contrevenants.

Il y a trois ans, le grand rabbinat d’Israël avait déjà rappelé qu’une soucca construite à partir de matériaux illégalement acquis ne pouvait être considérée comme casher, de même que la bénédiction sur des arbat haminim obtenus frauduleusement.

Les branches de palmiers utilisées comme loulavim sont d’ailleurs disponibles en grande quantité cette année, comme vient de l’annoncer le ministre de l’Agriculture, Chalom Simhon à son homologue des Affaires religieuses, Yaakov Mergui.

Bénéficiant de la fin d’une exemption douanière, 25 importateurs ont obtenu l’autorisation de faire venir plus de 3,3 millions de loulavim depuis la région de El Arish, dans le nord du Sinaï où ils sont cultivés.