A l’occasion du 50e anniversaire de la réunification de Jérusalem, réalisée en juin 1967, après la Guerre des Six Jours, le Sénat américain vient de voter à l’unanimité (90-0) en faveur d’une résolution appelant le président Donald Trump à ‘se conformer à une loi de 1995 stipulant que l’ambassade des Etats-Unis en Israël devait passer de Tel-Aviv à Jérusalem’.

Le texte indique que ‘Jérusalem doit rester la capitale indivisible d’Israël où les droits de tous les groupes ethniques et religieux sont protégés’. Il ajoute que ‘Jérusalem est une ville sainte et le foyer des personnes se réclamant de l’une des trois religions, juive, musulmane ou chrétienne’. Il propose toutefois la ‘solution des deux Etats’ sur la base de négociations directes entre Israéliens et Arabes palestiniens.

Il convient de rappeler ici les engagements pris par les Etats-Unis dans le cadre d’une loi adoptée en 1995 par le Congrès US.

Celle-ci établissait que ‘Jérusalem devait être reconnue comme étant la capitale de l’Etat d’Israël’ et que par conséquent, ‘l’ambassade américaine devait être transférée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999’.

Comme on le sait, l’application de cette loi a été régulièrement différée par une signature apposée deux fois par an par les présidents successifs des Etats-Unis. Malgré ses promesses, Trump n’a pas failli à la règle en signant lui aussi, la semaine dernière, le report pour six mois de ce déménagement.

Cependant, l’attaché de presse de la Maison Blanche a précisé à des journalistes que ‘Trump avait toujours l’intention de transférer l’ambassade à Jérusalem’ et que ‘le déménagement n’était qu’une question de temps’.

Dimanche, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley, a fait écho à ces observations en déclarant à la chaîne télévisée américaine CNN que ‘Trump n’avait pas renoncé à son projet’. Elle a alors précisé qu’il pensait ‘qu’une telle démarche devait faire partie d’une nouvelle initiative de paix qu’il promouvait’.