Le sens de la Kedoucha dans notre quotidien – par Rav Yechaya Arrouas
Cours du Rav Yechaya Arrouas: Le sens de la Kedoucha dans notre quotidien
Cours du Rav Yechaya Arrouas: Le sens de la Kedoucha dans notre quotidien
Conférence du Rav Yehiel Brand dans le cadre du Live Zoom des matinales du dimanche de Derech Laolim
La parachath Emor commence par le verset : « Hachem dit à Moïse : Parle aux kohanim , fils d'Aaron, et tu leur diras : Pour une âme [c'est-à-dire pour un mort], il ne se rendra pas impur dans ses peuples » ( Wayiqra 21, 1). Pourquoi cet ordre de Hachem s'adresse-t-il aux « kohanim , fils d'Aaron », et non à Aaron lui-même ?
C’est dans la paracha d’Emor que la Torah énonce la mitsva du décompte de l’omer. Ce commandement, qui consiste en substance à relier la fête de Pessa’h à celle de Chavouot par une supputation quotidienne, s’avéra être dès l’époque du Temple au coeur d’une discussion farouche opposant les Sages de la Michna à la secte des Saducéens.
La Paracha Emor énumère en détail les fêtes juives, parmi lesquelles celle de Souccot : « Vous demeurerez dans des souccot durant sept jours ; tout citoyen en Israël demeurera sous la soucca », (Vaykra, 23, 42). L’illustre Alchikh Hakadoch explique dans son commentaire sur la Torah ce qui semble apparaître comme une « redondance » dans ce verset.
Cette haftara, qui définit ce que sera le rôle des kohanim dans le futur troisième Temple, contient un verset qui présente une anomalie scripturale (qeri kethiv)
Pourquoi cette section qui a trait aux lois sacerdotales fait-elle directement suite à l’interdiction de consulter un évocateur (ov) ou un faiseur de sortilèges (yid‘oni) – formulée dans le dernier verset de la paracha précédente ?
La fin de la parachath Emor est marquée par un événement grave : Un homme est sorti du camp des enfants d’Israël et a blasphémé contre Hachem. Sa punition sera très sévère : Condamné à mort, il sera lapidé (Wayiqra 24, 14).