« D. appela Moché ou le savoir-vivre : jusqu’où ? » par Rav ‘Haim Chmoulevitz de Sihot Moussar
Texte tiré de l'ouvrage Sihot Moussar du Rav Haïm Chmoulevitz Adaptation en français par le Professeur F.H. Lumbroso. Éditions Olam Hassefer.
Texte tiré de l'ouvrage Sihot Moussar du Rav Haïm Chmoulevitz Adaptation en français par le Professeur F.H. Lumbroso. Éditions Olam Hassefer.
La Paracha Vayikra (1, 1) s’ouvre sur ces mots : « Il appela Moché et D.ieu lui parla de la tente d’assignation pour lui dire ». Commentant ce verset, le Midrach (Torat Cohanim, 1, 4) enseigne : « ‘De la tente d’assignation’ : cela nous apprend que le son de la voix s’arrêtait et ne sortait pas en dehors de la tente. Est-ce parce que le son de la voix était faible ? Non, car le verset précise : ‘La voix’, (Bamidbar, 7). Or, de quelle voix s’agit-il ?
La Paracha Vaykra en pdf avec Texte hébreu/araméen de Rachi et Onkelos et la traduction en français ! Edition Edmond J Safra.
Le Cohen Gadol porte au-dessus de son front le Tsits –une petite plaque en or– sur lequel sont gravés les mots Kodesh laShem – sanctifié pour Hashem – afin de raviver en chaque juif cette conviction : ‘Je suis entièrement voué à Hashem, et Sa volonté est l’essence et l’intention primaire de toutes mes pensées !’ Quoi de plus évident que ce Tsits expie alors le vilain défaut de l’effronterie utilisé dans un mauvais contexte !
La paracha nous apprend, à propos de la plaque ( tsits ) dont était revêtue la tiare du kohen gadol : « Ils firent la plaque, diadème de la sainteté d'or pur, et ils écrivirent sur elle une écriture en gravures de cachet : ?Sainteté pour Hachem ? » ( Chemoth 39, 40). Pourquoi est-il écrit : « ils écrivirent », au pluriel, alors qu'il aurait été plus logique d'employer le singulier : « il écrivit » ?
Pour quelle raison et selon quel rythme ce mois supplémentaire – appelé we-adar, ou deuxième adar – est-il intercalé ?
Cette année est dite « embolismique », un « deuxième adar » s’y trouvant intercalé. Quelles sont les raisons et les origines de cet ajout?
Le mois d'Adar , commémore non seulement la fête de Pourim où Haman a souhaité détruire le peuple juif mais également la naissance et la mort de Moché Rabbenou Alors, mois d'épreuves ou mois de joies ?
« Moché convoqua toute la communauté des enfants d'Israël et leur dit : “Voici les choses que l'Éternel a ordonné d'observer” » (Chémot 35, 1) Rachi rapporte que cela se passa le lendemain de Yom Kippour, lorsqu'il descendit du mont Sinaï.
Nous entrons dans le mois de Adar qui est le mois de la joie par excellence. Et nous avons pu constater que ce chabbat dans les synagogues, que cette entrée dans Adar était précédée de la lecture de la parachat "Shekalim", l'une des quatre parachiot que nous lisons à cette période de l'année.