Le jour de la néoménie, Roch H’odech, est considéré dans la tradition juive comme un signe de renouvellement, de nouveaux départs. Mais Roch Hodech Kislev, que nous marquons ce jeudi, aurait en outre un statut particulier, d’après le Rav H’aïm Palachi, l’un des plus grands cabalistes du 19e siècle.

Rav Palachi (1788-1868), qui était un Juif turc, occupait les fonctions de grand rabbin de la ville de Smyrne et était l’auteur d’ouvrages en ladino et en hébreu.

Pour lui, Roch H’odech Kislev est un moment propice aux miracles exceptionnels. « Quand vous demandez un miracle au cours de l’année et le ciel décide de combler votre vœu, cela vous viendra en fonction des mérites que vous avez accumulés ‘là-haut’ », a-t-il expliqué.

« Mais pendant le mois de Kislev, nous vivons une situation ‘hors nature’ pour entrer dans une période ‘miraculeuse’ au cours de laquelle nous pouvons demander ce que nous voulons sans souci ».

Et dans le cadre des ‘Segoulot’ de ce mois, il a indiqué que ‘celui qui a eu le mérite de ne pas se plaindre ni d’évoquer le moindre désagrément du premier jour du mois de Kislev jusqu’au jour de la huitième bougie de Hanoucca verrait un miracle dans la même année !’

Il a fait une autre recommandation : « Il est important, au cours de ce mois, de se renforcer en multipliant les éloges de D. et les marques de notre reconnaissance envers le Créateur ». Il a par ailleurs conseillé de réciter plusieurs fois par jour le psaume ‘Mizmor Letoda’.

Et puis, a-t-il encore souligné, la Mitsva de l’allumage des bougies de Hanoucca nous est très chère et il est important de rappeler le miracle pendant les huit jours de la fête en remerciant D.. Mais c’est encore mieux de commencer dès le Roch H’odech ».