Yom Yeroushalayim a été marqué cette année par des nombreux événements. Il faut dire qu’Israël célébrait le cinquantième anniversaire de la réunification de la capitale d’Israël et la foule était encore plus nombreuse que d’habitude, afin de marquer l’événement dans la joie et d’exprimer sa reconnaissance envers D.

La journée a débuté mercredi matin par des prières ferventes au Kotel, où des jeunes étudiants des Yeshivot Hesder et des Yeshivot Guevohot de tout le pays sont arrivés dès l’aube en chantant et en dansant, en compagnie de leurs rabbanim.

Les offices ont eu lieu en présence de grandes autorités religieuses comme le grand rabbin ashkénaze d’Israël, Rav David Lau, le grand rabbin ashkénaze de Jérusalem, Rav Arieh Stern. Etaient présents également des rabbins de diaspora : on peut citer entre autres l’ancien grand rabbin de Grande Bretagne, Rav Jonathan Sacks, son successeur qui occupe le poste actuellement, Rav Ephraïm Mirvis, le grand rabbin d’Afrique du Sud, Rav Zeev Goldstein, etc. Des centaines de Juifs vivant à l’étranger ont fait spécialement le voyage pour ne pas manquer ces festivités exceptionnelles.

Dans l’après-midi, les rues du centre de Jérusalem se sont remplies de monde pour la danse des drapeaux, Rikoudegalim, accompagnée de plusieurs orchestres. Près de 50 000 personnes se sont retrouvées pour fêter dans la joie la réunification de Jérusalem avant de rejoindre le Kotel.

La Yeshivat Merkaz Harav a organisé sa soirée traditionnelle mercredi soir. De nombreuses personnalités ont été invitées à prendre la parole.

Parmi elles, les grands rabbins d’Israël et le Premier ministre Binyamin Netanyahou : dans son discours, il a rappelé : « Nous ne sommes pas un peuple de réfugiés. C’est notre patrie. Nous avons des droits prioritaires sur cette terre et la profondeur de ce droit est égale à celle du bâton que nous avons planté dans ce sol. Je n’oublie jamais cela ».

Il a ajouté : « Je suis tenu par l’engagement que j’ai pris de continuer à préserver une Jérusalem unifiée, à protéger le Kotel, le Har Habayit et tous les lieux saints d’Israël »  Et d’affirmer : « Jérusalem ne sera plus jamais ‘Aelia Capitolina’, Jérusalem ne redeviendra jamais une ville divisée comme après 1948 ».