Les poupées habillées en soldats orthodoxes pendues sur des balcons dans plusieurs quartiers à Pourim ont suscité, comme on le sait, l’indignation de nombreux passants.

Des mesures concrètes pourraient être prises à présent contre les auteurs de ces actes honteux : la police a en effet obtenu du parquet l’autorisation d’ouvrir une enquête sur cette affaire pour incitation à la violence.

C’est ce qu’a indiqué un officier de police chargé des investigations au cours d’un débat qui s’est tenu jeudi au sein de la commission parlementaire du contrôle de l’Etat.

Dans son intervention, il a dénoncé l’action de certains extrémistes de Méa Shearim qui avaient suspendu ces mannequins  pendant Pourim, estimant qu’ils avaient agi ‘de façon blessante, humiliante et méprisante’.

Il a précisé que la police avait demandé le feu vert du parquet pour entamer une procédure et l’avait obtenu. Elle a ensuite recueilli des éléments sur place et a indiqué que ces actes incitaient à la violence.

D’autres actions menées par ces mêmes extrémistes contre les jeunes juifs orthodoxes qui décident d’accomplir leur service militaire ne feront pas, pour le moment du moins, l’objet de poursuites, le parquet n’ayant pas donné son aval.