Une plaque portant le nom du Goush Katif a été dévoilée mardi après-midi sur une place du centre de Jérusalem, située près du Musée du Goush Katif, non loin du marché de Mah’ané Yehouda.

Cette plaque rappelle l’existence des 21 localités juives de la région de Gaza évacuées puis détruites dans le cadre de l’application du plan de retrait d’Ariel Sharon, au cours de l’été 2005.

La cérémonie, particulièrement émouvante, s’est déroulée en présence du maire de la capitale, Nir Barkat, du président de la Knesset Youli Edelstein, de membres du conseil municipal, des anciens chefs des conseils locaux de ‘Hof Aza’, de députés et de diverses personnalités.

Dans son allocution, Edelstein a félicité avant tout le directeur du musée, Shlomo Wasserteil, pour l’œuvre qu’il avait accomplie.

Puis il a déclaré que pour lui, ‘le Juif était celui qui se souvenait’ et qu’il fallait ‘se rappeler tous les détails de ces localités’. Il a ensuite estimé que ‘le Goush Katif n’avait pas été une utopie’ et qu’il fallait ‘s’inspirer de son esprit d’unité et d’idéalisme’.

Le maire de Jérusalem Nir Barkat a quant à lui parlé des ‘pionniers du Goush Katif’ et a évoqué leur douleur indescriptible, tant sur le plan personnel que national, lorsqu’ils ont été contraints de quitter leur maison. Il a indiqué ‘qu’un tel événement ne devait plus se produire’ et que ‘Jérusalem ne les oubliait pas’.

Barkat a tenu par ailleurs à saluer l’initiative des membres de son conseil qui ont décidé à une large majorité d’attribuer le nom du Goush Katif à une place de la capitale.