Les déclarations surprenantes du roi de Jordanie, qui a annoncé son intention de ne pas reconduire certaines clauses du traité de paix avec Israël, ont bien entendu suscité la réaction de Binyamin Netanyahou.

Le Premier ministre israélien a déclaré dimanche qu’Israël renégocierait avec les Jordaniens deux annexes de ce traité afin de pouvoir maintenir son contrôle sur Naharayim et Tsofar obtenu lors de la signature de l’accord, en octobre 1994, entre les deux pays.

Il convient de rappeler que selon les termes de l’accord, chaque partie peut mettre fin à la gestion de ces terres au bout d’une période déterminée mais à condition que cela soit annoncé un an à l’avance. Et cela faisait, ce dimanche, 24 ans que le traité a été signé.

Netanyahou a déclaré: « La Jordanie s’est réservé le droit de réclamer le secteur de Naharayim et l’enclave de Tsofar, dans la Arava. Nous avons appris aujourd’hui qu’elle comptait faire valoir ses droits au cours de la 25e année. Nous entamerons donc des négociations avec les autorités jordaniennes pour envisager la possibilité de prolonger l’accord existant ».

Netanyahou a tenu toutefois à souligner : « Il ne fait aucun doute que dans une perspective générale, le traité est un atout précieux important pour les deux pays ». Il a ajouté : « Le traité de paix avec la Jordanie et celui conclu auparavant par le Premier ministre Menahem Begin avec l’Egypte sont les principaux points d’ancrage de la stabilité régionale ».

Et de préciser que son gouvernement œuvrait à renforcer en même temps ses liens avec d’autres pays arabes ‘pour lesquels l’Etat d’Israël n’est pas l’ennemi’.