Les destructions de sites juifs en Irak se poursuivent sans que personne ne puisse intervenir pour les empêcher. La vie juive a débuté en Irak il y a 2 500 ans. A l’heure actuelle, il ne reste plus que dix juifs dans le pays.  

En juillet dernier, des milices terroristes appartenant au groupe djihadiste Daech avaient entièrement démoli la tombe du prophète Yona dans la ville de Mossoul. Cela faisait déjà un moment que la population n’était plus autorisée à s’en approcher. Il faut préciser que cette sépulture était vénérée tant par les Juifs que par les Arabes et des pèlerins s’y rendaient depuis des siècles pour s’y recueillir.
 
A présent, selon un blog  s’intitulant Elder of Ziyon, une synagogue et un autre lieu saint antique, situés dans la région d’Amara, auraient été également anéantis. Détail douloureux : l’ancienne synagogue devrait être utilisée par des Islamistes, dont on ignore l’appartenance, qui comptent en faire leur quartier général pour la région.

Et puis, la tombe du prophète Ezra, dans le même secteur, aurait subi les mêmes dégradations et perdu tout caractère juif.  
Mais ces exactions ne seraient pas seulement commises par des groupes islamistes. Le gouvernement irakien  aurait lui aussi participé à ces actes de vandalisme visant à effacer les traces juives dans le pays. Il aurait ainsi « déjudaïsé » des sites juifs sur son territoire dont la tombe du prophète Ezéchiel.